Face aux défis de la transition énergétique, l’enjeu des rénovations énergétiques prend tout son poids. Isolation, système de chauffage, VMC… sont autant de points essentiels qui peuvent non seulement engendrer des économies pour les ménages, mais qui vont dans le sens de cet objectif. Pour cela, des aides sont accordées pour certains travaux. Explications.
Sommaire
Rénovation énergétique : quels travaux éligibles aux aides ?
Certains travaux de rénovation ouvrent droit à des aides financières, compte tenu du coût induit par cette démarche : l’isolation, le chauffage et la ventilation. De ce fait, de nombreuses économies sont réalisées sans débourser des sommes astronomiques, comme lorsque l’on veut jouer aux casinos en ligne sans dépôt.
Les travaux d’isolation
Essentiels pour limiter les déperditions énergétiques dues à une mauvaise isolation de votre habitat, les travaux d’isolation sont aussi un atout pour faire des économies et éviter un gaspillage énergétique. L’isolation peut porter sur les combles, les murs, les fenêtres et les planchers bas.
Le remplacement du système de chauffage
Le remplacement du système de chauffage peut également s’avérer nécessaire pour éviter une surconsommation et, de fait, des factures d’énergie plus élevées. Différents systèmes de chauffage comme les pompes à chaleur, les poêles à bois ou les chaudières à granulés offrent de meilleures performances et une économie réelle.
La ventilation
Autre point essentiel pour votre habitat : le système de ventilation qui permet de renouveler l’air et éviter des problèmes d’humidité. L’installation d’une VMC (ventilation mécanique contrôlée) est donc recommandée.
Des aides financières adaptées aux travaux de rénovation énergétique
Pour inciter les ménages à s’inscrire dans la démarche de transition énergétique, l’État propose différentes aides permettant de financer ces travaux.
MaPrimeRénov’
Prime accordée par l’ANAH (Agence nationale de l’habitat) depuis 2020, MaPrimerénov’ s’adresse à tous les ménages qui décident d’engager des travaux de rénovation énergétique pour leur logement principal, construit depuis plus de 15 ans. Le montant de l’aide varie suivant les revenus du ménage et la nature des travaux, et ce dans la limite de 20 000 euros sur cinq ans.
Autre déclinaison de cette aide : MaPrimeRénov’ Sérénité, une aide sous conditions de ressources pour des travaux d’un montant allant jusqu’à 30 000 euros. Peuvent en bénéficier les foyers aux revenus les plus modestes. Condition requise : obtenir au moins 35 % d’amélioration de la performance énergétique pour un logement construit il y a plus de 15 ans.
Eco-prêt à taux zéro (PTZ)
L’eco-PTZ offre la possibilité de faire un prêt jusqu’à 50 000 euros sans intérêts. Il suffit, pour cela, de s’adresser à une banque qui a signé une convention. Le prêt se rembourse sur une durée de 20 ans et peut se cumuler à d’autres aides comme MaPrimeRénov’ et le chèque énergie.
TVA à taux réduit
Les travaux de rénovation énergétique bénéficient d’une TVA à taux réduit, soit 5,5 %, à condition de recourir aux services de professionnels. Cette réduction vaut tant pour le matériel que pour les travaux.
D’autres dispositifs
Parmi les autres dispositifs existants, on peut également citer :
- Prime Énergie, pour les travaux de rénovation thermique concernant un logement construit depuis plus de deux ans pour une résidence principale ou secondaire
- Chèque Énergie, une aide pour alléger les factures d’énergie à hauteur de 48 à 277 euros, selon les ressources du ménage
- Coup de pouce Chauffage, une aide pour le remplacement d’une chaudière au gaz, au charbon ou au fioul
Quelle évolution pour 2024 ?
Avec les enjeux de la transition énergétique, de nombreux dispositifs sont mis en place pour inciter les ménages à améliorer la performance énergétique de leur logement.
Dès le 1er janvier 2024, une enveloppe de 300 millions d’euros supplémentaires sera ajoutée pour MaPrimeRénov’, afin d’accélérer ces démarches.
Différents piliers sont mis en œuvre. Le pilier Performance se dédie aux travaux de rénovation globale, plus particulièrement pour ce que l’on appelle « passoire thermique », à savoir les logements les plus énergivores. Précisons que le diagnostic de performance énergétique (DPE) permet de classer tous les logements en fonction de leurs performances énergétiques. Ce classement va de A, pour les meilleures performances, à G, pour les passoires thermiques. Les pouvoirs publics visent en l’occurrence 200 000 rénovations globales à l’horizon 2024.
En parallèle, MonAccompagnateurRénov’ accompagne les ménages dans leurs démarches.
Le pilier Efficacité, quant à lui, consiste à accorder une aide forfaitaire pour réaliser différentes séries de travaux de rénovation. Ceci permet à un ménage de réaliser différentes séries de travaux en même temps pour une approche plus efficace. Ce pilier ne concerne pas les passoires thermiques, mais il sera nécessaire de réaliser un DPE. Objectif : 700 000 rénovations par an.
En résumé, la transition écologique est de plus en plus impérative dans le contexte actuel et les pouvoirs publics œuvrent en conséquence pour sensibiliser les ménages. Ces derniers y trouvent également un intérêt puisque leurs factures d’énergie diminuent significativement, tout en gagnant en confort de vie.
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